KONFIANCE MAXIMUM

Peinture acrylique et dessin sur affiche publicitaire. Structure en bois. Juin 2010.

 2,50m x 1,50m.

"  Mon travail se déploie comme un plan, une carte routière. Les plis lui confèrent la souplesse nécessaire pour épouser le lieu ou il s’ouvre. La structure qui le soutient, se présente comme le cadre d’une porte, ouvrant sur l’intimité de mon identité. Deux mots « KONFIANCE MAXIMUM » se dressent tel un slogan, gravé, tatoué sur un paysage anthropomorphe, ou un corps-paysage. Ici, je cultive mon jardin. Les racines s’entrelacent et donnent naissance à mon identité. Mon corps est le moyen de véhiculer cette identité, il en est le support et la forme. Pour moi, notre environnement, nos expériences forment des routes, rhizomes, des vaisseaux, des branches à travers lesquels circulent de l’énergie. Nous sommes comme du corail, une forêt, nous gérons des milliards d’informations à chaque instant. Et devons paraître normaux !  Cette confiance maximum que la société d’ultra consommation veut nous vendre peut être balayée en moins d’une minute. Les ruines de St Pierre, la montée des eaux sont là pour nous le rappeler. La ruine, par son rapport à la disparition, à la mémoire, s’inscrit telle une cicatrice dans le paysage, nous reflètent  nos identités transitoires. L’eau, qui nous compose à 70%, et vivant sur une île,  l’eau  qui nous entoure, nous hydrate, nous divertie, nous lave, nous rafraichit, nous nourrie, que l’on respire, et que l’on balaye de nos essuie glaces au même moment peut aussi bien nous inonder, nous étouffer. Le premier souffle n’est il pas le premier combat de notre vie ?"